systemd
est un gestionnaire de systèmes d’initialisation et de systèmes qui est devenu la nouvelle norme pour les distributions de Linux. Étant largement adopté, cela vaut la peine de se familiariser avec systemd
car l’administration de serveurs vous sera considérablement plus facile.
En apprendre davantage sur les outils et les démons qui composent systemd
vous permettra de mieux apprécier la puissance, la flexibilité et les capacités qu’il vous offre ou, tout du moins, de travailler avec un minimum de tracas.
Au cours de ce guide, nous allons discuter de la commande systemctl
, qui est l’outil de gestion essentiel pour contrôler le système d’initialisation. Nous allons voir de quelle la manière vous pouvez gérer les services, vérifier les états, modifier les états du système et travailler avec les fichiers de configuration.
Notez que, bien que systemd
soit devenu le système d’initialisation par défaut de nombreuses distributions Linux, il n’est pas universellement implémenté sur toutes les distributions. Si au cours de ce tutoriel votre terminal déclenche l’erreur bash: systemctl is not installed
, il est alors probable que votre machine ait installé un système d’initialisation.
Pour installer systemctl
sous Ubuntu :
sudo apt update
sudo aptitude -y install systemctl
Si vous souhaitez démarrer un service systemd
en exécutant les instructions qui se trouvent dans le fichier de l’unité du service, utilisez la commande start
. Si vous opérez comme un non-root user, vous devrez utiliser sudo
car cela affectera l’état du système d’exploitation :
sudo systemctl start application.service